Le réalisateur Rob Cohen embauche comme conseiller technique un certain Craig Lieberman. Il lui confie la mission de s'assurer que le film soit réaliste dans la façon dont les véhicules sont présentés et d'en faire le casting. Car, dans ce film, les autos partagent la vedette avec les acteurs. Dans cette optique, Craig décide de faire venir des propriétaires de voitures tunées lors du tournage, s'en servant comme figurants pour les scènes de courses de rue et de compétition. Cela évite d'avoir à acheter et préparer 200 voitures: il gagne en véracité et allège le budget. Un win-win, comme on dit là-bas. Craig convainc la production de choisir sa propre Supra comme héroïne japonaise du film pour tenir tête à la muscle car noire aux 900 CV annoncés de Vin Diesel. A la suite de quelques modifications désirées par la direction artistique, notamment le passage d'une peinture jaune à de l'orange et les fameux stickers dessinés par Troy Lee, la voiture laissera une empreinte indélébile dans l'esprit des fans. La Toyota Supra est évidemment préparée aux petits oignons, équipée d'un seul gros turbo, d'un Turbo Timer Apexi et AVC Controller GReddy. Fast and Furious deviendra le succès commercial que l'on connaît. Ce film a activement participé à modeler le milieu du tuning du début des années 2000. La Supra MKIV, déjà cotée à l'époque, est désormais en ascension fulgurante parmi les youngtimers, grace au culte qui lui est voué suite à sa starification sous la conduite du regretté Paul Walker.

La voiture devant vous est une recréation officielle de la Supra originale, construite par Universal Studios pour le show Fast&Furious Live.